BBL – Un tueur silencieux pour les victimes du « body shaming »
Le Brazilian Booty Lifting, plus communément appelé BBL, est une intervention esthétique visant à accentuer les courbes féminines. En effet, c'est une opération chirurgicale qui consiste à injecter de la graisse dans les parties moins généreuses telles que la poitrine et le fessier afin d'en augmenter le volume. Ces graisses sont principalement prélevées dans le corps de la personne opérée : au niveau de son ventre, de sa taille, de ses cuisses, etc.
Il faut noter que la plupart des femmes qui adoptent cette pratique subissent le « body shaming » (dénigrement du corps) au quotidien. Il s'agit de se moquer de l'apparence physique d'une personne, en l'affichant de manière stigmatisante et discriminatoire. Cette situation pousse les personnes qui le subissent à développer des complexes ou à perdre confiance en soi. (Source allAfrica)
Restitution des biens culturels africains : bientôt la fin de l'exil pour le « tambour parleur » ivoirien ?
Ce 28 avril, après de nombreuses tergiversations, les sénateurs français se prononcent sur une proposition de loi devant permettre le retour en Côte d'Ivoire d'un objet sacré saisi en 1916. Abidjan met la pression diplomatique, mais il restera l'étape du vote à l'Assemblée nationale.
Il y a parfois loin entre une promesse présidentielle et la réalité d'une restitution d'objet sacré dérobé lors de la période coloniale. En 2021, lors d'un sommet Afrique-France qui inaugurait, à Montpellier, un format d'un genre nouveau, le président français annonçait publiquement la restitution, à la Côte d'Ivoire, du « tambour parleur ». Le djidji ayokwé – son nom originel qui signifie, en langue atchan, « bois sculpté en forme de panthère » – figurait alors en tête d'une liste de 149 biens revendiqués par Abidjan. (Source Jeune Afrique)
En Centrafrique, les Russes étendent leurs intérêts aurifères
En Centrafrique, on connait l'immense potentiel de la mine d'or de Ndassima, dans le centre du pays, passée fin 2019 sous le contrôle d'une compagnie liée au groupe de mercenaires Wagner qui en a fait sa première source de financement dans le pays. Mais c'est désormais sur un autre site que les Russes investissent fortement.
Le groupe d'enquêteurs All Eyes on Wagner qui surveille les actions de la nébuleuse, a travaillé sur le développement de la mine d'Idéré, dans l'ouest du pays, près de la frontière camerounaise. Il relève, dans sa dernière publication, des similitudes avec des opérations aurifères menées par une autre entreprise détenue par des Russes, mais cette fois en République démocratique du Congo (RDC). (Source RFI)
En Mauritanie, les éleveurs tentent d'imposer leur voix dans la filière laitière
Entre intéressement sur les ventes octroyé aux petits producteurs de lait, centralisation des achats d'aliments de bétail pour faire baisser les coûts de production et légère hausse du prix d'achat, la filière s'organise face aux aléas du climat.
Le ballet est quotidien. Des pick-up chargés débarquent des bidons d'inox remplis de lait derrière les hauts murs d'une usine anonyme mais vitale pour des centaines d'éleveurs du Trarza et du Brakna, au sud-ouest de la Mauritanie. Dans le pays où le lait est roi – la consommation est en moyenne de 0,42 litre par jour selon une étude officielle de 2020, soit quasi égale à celles réunies du Sénégal, du Mali et du Niger –, l'usine Eleben se distingue dans un paysage dominé par des importateurs, principalement de lait en poudre, et des industriels de produits lactés. (Source Lemonde Afrique)
Sénégal : vives réactions à l'interdiction des médias «non conformes»
La récente décision du ministère sénégalais de la Communication, ordonnant l'arrêt des activités de plusieurs organes de presse jugés non conformes au Code de la presse, suscite une vive indignation au sein du paysage médiatique. De nombreuses organisations dénoncent une atteinte grave à la liberté d'expression.
Vives réactions de journalistes sénégalais à l'heure où 381 médias risquent désormais des sanctions. Par un arrêté signé le 22 avril 2025, le ministre de la Communication, Alioune Sall, a exigé que les médias ne répondant pas aux critères fixés par le Code de la presse cessent immédiatement toute activité de diffusion. Près de 400 entreprises médiatiques sont concernées par cette mesure, qui provoque une levée de boucliers dans le secteur. (Source apanews)
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Tunisie : 8 migrants tués et 29 autres secourus au large de Sfax
Les garde-côtes tunisiens ont annoncé lundi la mort de huit migrants et le sauvetage de 29 autres de diverses nationalités, dont des Africains subsahariens, après le naufrage de leur embarcation au large des côtes est de la Tunisie.
Les garde-côtes ont précisé plus tard dans un communiqué : « La Protection civile a transporté trois survivants à l'hôpital universitaire de Sfax pour recevoir les soins médicaux nécessaires. Les opérations de recherche et de ratissage se poursuivent en mer. »
La côte tunisienne représente un point de départ important pour les migrants illégaux en provenance de Tunisie et d'Afrique subsaharienne à destination des côtes européennes. (Source Africanews)
Gabon : sortir du cycle infernal de l'endettement, un impératif pour Oligui Nguema
Alors que le Gabon s'apprête à tourner une nouvelle page politique sous la présidence de Brice Clotaire Oligui Nguema, la soutenabilité de la dette publique apparaît comme un défi majeur. Avec une dette projetée à 78 % du PIB en 2025, au-delà du seuil communautaire de la CEMAC fixé à 70 %, la nécessité d'une refondation budgétaire et économique s'impose avec acuité.
Le premier axe de la sortie de l'endettement repose sur la diversification de l'économie gabonaise, historiquement dépendante des hydrocarbures. « Le Gabon est le premier producteur mondial de manganèse, mais ses autres ressources minières, comme le fer, l'or ou les terres rares, restent sous-exploitées », rappelle Guillou Bitsutsu-Gielessen, auteur de l'analyse. (Source GabonMediaTime)
A Lomé, la Cédéao revoit sa stratégie agricole face à la crise alimentaire
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) célèbre cette année son cinquantième anniversaire.
À cette occasion, la politique agricole régionale (ECOWAP) est passée au crible lors de la réunion annuelle du Comité de pilotage, ouverte lundi à Lomé sous l'égide de l'Agence régionale pour l'agriculture et l'alimentation (ARAA).
Objectif : dresser un état des lieux critique des programmes et projets agricoles en cours, identifier les réussites, les insuffisances et les leviers d'amélioration. La production, la productivité, le financement de l'agriculture ainsi que la sécurité alimentaire et nutritionnelle figurent au cœur des évaluations. (Source togonews)
Cameroun/Justin Tagouh tranche : « Eto'o ne restera pas à la FECAFOOT »
Dans son communiqué diffusé sur les réseaux sociaux ce 28 avril 2025, cet actionnaire influent de Bamboutos de Mbouda éclaircie l'opinion sur le retrait du club de l'Elite Ona. Remonté contre la Samuel Eto'o, il avise le président de la Fédération camerounaise de football qu'il ne le sera plus d'ici peu.
L'affaire Bamboutos de Mbouda et la Fédération camerounaise de football continue d'alimenter les débats. Pourtant, dans le communiqué du CTPF du 27 avril, Blaise Mbida annonçait la volonté du club à poursuivre le championnat. Dans le même temps, le président du Conseil Transitoire du football professionnel faisait savoir que le président du Conseil d'administration du club a également présenter ses excuses à la Fecafoot suite à la décision surprise de certains membres de se retirer du championnat. (Source LeBledParle)
Au Mali, un climat sous tension, entre réchauffement et dérèglement : Un péril méconnu et négligé
Alors que les yeux des Maliens sont rivés sur des sujets comme la politique et la sécurité, l'environnement de manière générale fait l'objet d'un oubli coupable.
Aujourd'hui, les vagues de chaleur se font de plus en plus incessantes à cause notamment de l'avancée du désert et de l'absence d'une politique de reboisement active. Le péril environnemental est pourtant bien réel. Peut-être même plus important que les autres périls qui ont marqué et qui continuent de marquer l'esprit des gens.
Depuis quelques années, la chaleur au Mali n'est plus seulement accablante : elle est anormale. Les Maliens, qu'ils soient citadins ou ruraux, constatent un changement tangible : les saisons ne respectent plus leur calendrier traditionnel, et les vagues de chaleur s'intensifient. (Source L'Alternance)