Gabon: Paris - Ali Bongo, 66 ans, entendu à paris par un juge d'instruction

Ali Bongo ancien président du Gabon
2 Juillet 2025

Ali Bongo Ondimba a été entendu mardi au tribunal judiciaire de Parispar deux juges d'instruction spécialisées du pôle Crimes contre l'humanité, selon l'AFP.

L'ex-président gabonais dénonce sa séquestration arbitraire au Gabon. Son épouse Sylvia et ses enfants Bilal, Jalil Nouredine Bongo dénoncent, eux, des "tortures". La plainte des Bongo, avec constitution de partie civile, avait été déposée à Paris en mai 2024 par le chef d'Etat déchu. Ils mettent en cause les militaires qui ont pris le pourvoir le 30 août 2023.

Ali Bongo a expliqué l'angoisse pour son épouse et son fils Noureddin. Tous trois ont été détenus au Gabon en août 2023, puis exfiltré vers l'Angola mi-mai 2025 pour être enfin conduit à Paris (Ali) et à Londres (Sylvia et Noureddin).

La famille Bongo bénéficient de l'assistance d'une batterie d'avocats aux rangs desquels : Mes François Zimeray, Pierre-Olivier Sur, Catalina de la Sota et Clara Gérard-Rodriguez. Tous ont exprimé à l'AFP leur "satisfaction face au travail des juges d'instruction."

Plus d'un demi-siècle de règne sans partage

La famille Bongo a dirigé le Gabon pendant 55 ans. Onze membres de la famille sont mis en cause dans une autre procédure parisienne, sur les "biens mal acquis" en France.

Ali Bongo avait été renversé le 30 août 2023 par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, puis assigné à résidence dans sa villa de Libreville. Il était "libre de quitter le pays" selon le pouvoir ; "en résidence surveillée" avec "interdiction de quitter sa maison", selon son fils Jalil Bongo.

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